fbpx

Assassination Nation

1h50 Thriller

Synopsis & détails

Salem, de nos jours. Lily et ses copines sont quatre lycéennes comme les autres, c’est-à-dire
collées en permanence sur leurs comptes Instagram, Snapchat, Twitter, Facebook, Tinder,
WhatsApp, WeChat, Skype, TikTok et Linkedin (non, on déconne). Elles passent le plus clair
de leur temps à causer de mecs, de sorties et s’envoient une tripatouillée de photos qui feraient
le bonheur des toilettes de garagistes. Bref, la life, quoi… Mais, un jour, un mystérieux hacker
décide de tourner en ridicule le maire homophobe de la ville en dévoilant des photos de ce
dernier en train de mettre sa langue et d’autres choses dans la bouche d’hommes inconnus.
Une humiliation qui amènera le maire à se faire sauter le caisson en direct à la télévision. Et
ce fait isolé deviendra très vite viral lorsque les 17.000 habitants de Salem se retrouveront
victimes du pirate informatique. Le gros souci, c’est que le 21 e siècle est le bal des faux-culs
permanents, et certaines vérités explosives vont très vite mettre à feu le tissu social de la ville,
plongée dans une soudaine guérilla urbaine où, désormais, tous les coups sont permis….
Pamphlet punk et explosif à charge de la génération hyperconnectée mais aussi du patriarcat
rétrograde dans une Amérique prétendument moderne, Assassination Nation est une véritable
bombe visuelle. Si on ne peut s’empêcher de penser à American Nightmare, ce premier film
de Sam Levinson (fils de Barry) va plutôt digérer tous les codes de la pop culture pour mieux
les recracher sur une audience coupable (oui, vous !), tout en se permettant de clore sur du
Miley Cyrus pour appuyer l’émancipation nécessaire de la femme. Ça, c’est ce qu’on appelle
avoir des cojones!

Un pirate balance les conversations les plus secrètes d’une ville bourrée de jeunes
hyperconnectés. À l’ère de l’hypocrisie la plus crasse, ça va causer de sérieux dégâts… Une
véritable bombe visuelle de Sam Levinson (fils de Barry).