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Starship Troopers

2h09 Action, science-fiction et guerre

Synopsis & détails

Décidément, certains films ont le désavantage d’être trop en avance sur leur époque. Tout
juste rentable à sa sortie, STARSHIP TROOPERS s’est pris une rouste critique assez
monstrueuse (le Wall Street Journal n’a pas hésité à qualifier son réalisateur, Paul
Verhoeven, de néo-nazi. C’est dire…) : trop de nu, trop de totalitarisme, trop de violence
dans cette histoire SF où, dans un futur lointain, le gouvernement mondial – guerrier et
conquérant – tombe sur une civilisation d’Arachnides particulièrement belliqueuse. Alors
oui : ça castagne vilain, ça saigne beaucoup, et la tiédeur politiquement correcte de
Hollywood, à l’époque, n’était pas prête à un tel missile outrancier. Et pourtant… Plus de
vingt ans après, non seulement STARSHIP TROOPERS est considéré comme l’un des
meilleurs films SF des années 90, Josh Whedon – vous voyez qui c’est ? Le mec qui a fait un
carton planétaire avec AVENGERS – s’en inspire ouvertement, et enfin, avec Donald Trump
au pouvoir, le film de Verhoeven a subi un glissement sémantique assez savoureux, passant
de satire SF à une œuvre d’anticipation brillante. Tout est dit. Il ne reste plus qu’à le revoir.

À sa sortie, on lui a reproché trop de nu, trop de totalitarisme, trop de violence et, comble du
politiquement correct, trop fasciste. Plus de vingt ans après, avec Donald Trump au pouvoir,
STARSHIP TROOPERS a subi un glissement sémantique assez savoureux, passant de satire
SF à une œuvre d’anticipation brillante. What else ?